Le diagnostic de dyspraxie est posé par un médecin grâce au recoupement de différents bilans (psychomoteur, neuropsychologique, orthoptiques…) et peut donner droit à certains aménagements scolaires (tiers-temps, ordinateur…).
Le psychomotricien est souvent sollicité dans l’évaluation et la rééducation de la dyspraxie étant spécialiste du mouvement, de la gestion et de l’utilisation de son corps par un individu.
On définit une dysgraphie lorsque la note de l’enfant est inférieure de 2 écart-types à la moyenne de sa classe. Cette perturbation de l’écriture interfère nettement sur la vie quotidienne de l’enfant ainsi que sur sa réussite scolaire.de
On retrouve fréquemment : un geste souvent lent qu’il est impossible d’accélérer, une écriture illisible, une production peu soignée et une fatigabilité majeure.
La dysgraphie peut être associée à un trouble de la régulation tonique, un trouble de la latéralité, un trouble de l’acquisition des coordinations (TAC) ou une dyspraxie.
Grâce à une formation appropriée le psychomotricien pourra :
En cas de surcharge cognitive trop importante, le passage au clavier pourra être envisagé en lien avec un ergothérapeute.
Terme encore sous utilisé en France mais reconnu mondialement le TDC représente 5 à 8% des enfants d’âge scolaire.
Il est utilisé pour des enfants dont l’équipement sensoriel, neurologique et intellectuel est préservé, mais dont l’apprentissage et la réalisation des activités motrices manquent de finesse et de précision. Ceci peut être retrouvé à la fois dans des activités de motricité fine ou globale, avec ou sans utilisation de l’objet.
Le début des symptômes se situe dans la première enfance.
Pour en savoir plus sur les TDC, consultez cet article .
A l’issue du bilan, le psychomotricien pourra proposer une réeducation ayant comme support la méthode COOP ou l’image motrice qui ont fait leur preuve d’efficacité dans la réeducation des TDC.